Ectocarpus naît de la collaboration entre GEOCOLAB, organisme qui étudie la géographie des sciences marines, et Frichti Concept. Il explore les trajectoires des collaborations scientifiques, dans le cadre d’un projet franco-écossais. Des danseur·euses de la compagnie s’associent à Marion Maisonobe et Niki Vermeulen, chercheuses, pour créer un spectacle hybride. Elle prend pour l’heure la forme d’une conférence dansée, où les corps en mouvement, les expérimentations sonores et visuelles ainsi que les résultats des recherches mettent en abîme les liens entre scientifiques et espaces à travers les liens entre arts et sciences.

Avec un public au centre et tout autour à la fois, nos trois interprètes viennent interroger la place de l’humain dans ce monde numérique et virtuel, les enjeux d’une possible relation au présent et un retour à notre animalité.

extension personnelle est une création pour trois interprètes connecté·es investissant un espace public compartimenté. Ce spectacle entremêle danse, expériences sonores, texte et particularités de l’espace public dans un dispositif scénographique spécifique. Il est construit autour des implications que les outils numériques induisent sur les relations entre individus (connexion et isolement, rapport au présent/à l’absence, rapport au sensuel), sur les transformations qu’ils amènent dans les corps au quotidien (postures, fonctionnements, relations) ainsi que sur la relation à soi-même.

Avec un public au centre et tout autour à la fois, nos trois interprètes viennent interroger la place de l’humain dans ce monde numérique et virtuel, les enjeux d’une possible relation au présent et un retour à notre animalité

/ (slash), ou l’Homme D est l’histoire d’un homme qui décide de jouer sa vie aux dés. Il invente ses propres règles afin d’appréhender le monde ultra-normé dans lequel il évolue. Il choisit l’aléatoire et laisse les dés prendre ses décisions.
/ (slash), ou l’Homme D est un parcours dans la ville, un cheminement personnel. Chaque arrêt constitue un acte de la pièce et le spectacle se construit différemment à chaque représentation.
/ (slash), ou l’Homme D nous convie à nous questionner sur notre propre librearbitre.
A travers le traitement du son, le rapport au hasard et le ballotage entre réalité et spectacle, cette création implique le spectateur comme individu et le maintient en éveil et en mouvement.

Les thématiques de ce spectacle tournent autour du conditionnement de l’être humain, de son rapport à la norme. Leur angle d’approche en est le biais. Leur exploration est à travers l’aléatoire.

Parallèlement à la création et la diffusion de spectacles écrits de bout en bout, Frichti Concept propose des créations plus mouvantes, plus éphémères, et invente des formes de spectacles s’appropriant pour un temps donné un espace public, un lieu défini devenant la matière principale d’une série de représentations inédites. La compagnie propose aux différents opérateurs (villes, médiathèques, festivals, équipements culturels…) de créer in situ des spectacles pluridisciplinaires afin de valoriser le patrimoine et la rencontre avec les publics : inaugurations, cartes blanches, ouverture de saison ou événements particuliers sont autant d’occasions d’expérimenter ensemble.

Les Virgules Chorégraphiques puisent leurs matériaux artistiques à la fois dans le répertoire de la compagnie et dans la relation à l’espace et aux publics, initiée à chaque représentation. L’occasion pour la compagnie de proposer une surprise artistique aussi précise qu’inattendue, permettant de porter un nouveau regard sur le lieu investi.

Les Impromptus Chorégraphiques surgissent, surprennent, saisissent. Ces Impromptus Chorégraphiques font partager aux danseur··euses et aux spectateur·rices une expérience au présent, pour une approche inédite et émotionnelle de l’espace public. Trois danseur···euses nous livrent deux interprétations différentes d’un même espace, où Broadway côtoie le métro parisien, où la sensualité d’un duo devient une matière animale brute sur le bitume. Le public, lui, est au centre, traversé, il se déplace, se retourne, change de point de vue.

Cheminant d’un univers à l’autre, d’une texture corporelle à une matière plus incarnée, Les Impromptus Chorégraphiques mêlent une écriture ciselée et des improvisations dirigées afin de rester au plus près de l’espace investi et du public. Entre immersion et représentation plus classique, ils nous permettent de (re)voir notre patrimoine commun et de le réinterpréter de manière poétique et décalée.

Surgissant de nulle part, un couple armé d’ustensiles de ménage est pris de frénésie par la présence d’une indésirable tache sur leur chemin… Cet intrus symbolique va cristalliser les énergies et fédérer les personnages pour tenter de l’éliminer. Mais chacun tente de prendre les commandes du nettoyage afin d’imposer sa vision des choses…

Jouant sur l’irrationnel et l’absurde, ce ménage dans l’espace public est l’occasion de tourner en dérision notre rapport à l’ordre matériel et social. Brisant les frontières entre sphère privée et publique, le couple va se disputer pour une action dont l’objectif n’a aucun sens, comme pour donner corps à un bouc émissaire imaginaire…

Vision satirique et burlesque de la scène de ménage, ce duo à fleur de peau mêle avec humour danse et manipulation d’objets pour l’espace public.

Au beau milieu de la ville débarque un homme accompagné d’un caddie rempli de multiples objets. A la fois sources de confort et d’angoisses, rassurants et encombrants, ces objets balisent son quotidien jusqu’à l’extrême. De la sérénité matérielle du début éclate l’envie de tout envoyer valdinguer… Tantôt drôle, tantôt pathétique, cette performance porte un regard amusé et critique sur notre mode de vie matérialiste.

Calme et tranquille, la performance commence par un rangement du tas d’objets, méticuleux, hiérarchisé. Pour le personnage, ce confort matériel est réconfortant, il possède donc il vit. Peu à peu la disposition des objets construit un espace qui va l’enfermer, comme un appartement à ciel ouvert, dont les murs s’érigent peu à peu. Au fur et à mesure que l’homme construit son labyrinthe d’objet, ses gestes se font plus rapides, l’angoisse le gagne. Et puis, pris de frénésie, il balance entre cette volonté de ranger à tout prix, tout classer, et son corps qui ne lui obéit plus, le malmène. Il est dans un état critique où tout lui échappe. Cette agitation extrême l’amène à détruire lui-même ce qu’il a mis en place avec tant de concentration. Une fois la crise passée, il recommence à tout reclasser avec le même calme et la même détermination.

Romances est un concept de romance-performance contemporaine pour tout public qui s’appuie sur l’architecture et le mobilier des divers lieux où la compagnie est accueillie, s’appropriant cet espace de façon éphémère.

Deux danseur·euses nous content une histoire sans parole mais toute remplie d’émotions gestuelles et sensorielles. Les interprètes circulent de part et d’autre, autour, et à l’intérieur des spectateurs, traçant le chemin à suivre, le fil d’Ariane. Ils nous dévoilent leur version de la romance avec énergie et sincérité, tout en nous faisant vivre une nouvelle expérience de l’espace public. Chaque représentation est basée sur des phrases dansées mêlant écriture chorégraphique et improvisation autour de l’espace public du lieu investi.

Les thématiques du « corps social » et de ses absurdités, la codification des gestes du quotidien, l’abstraction poétique du corps en mouvement, sont abordées à travers le prisme de la romance contemporaine. Quatre tableaux s’entremêlent pour nous évoquer les complexités de l’humain, les contradictions des relations, avec leur lot de dérision et d’absurde.