Contact

Créations

Frichti Concept propose des performances tout terrain comme des grands formats, diffusant ces spectacles aussi bien dans les festivals d’Arts de la rue, les villes et les espaces non dédiés.

En tournée

Ectocarpus naît de la collaboration entre GEOCOLAB, organisme qui étudie la géographie des sciences marines, et Frichti Concept. Il explore les trajectoires des collaborations scientifiques, dans le cadre d’un projet franco-écossais. Des danseur·euses de la compagnie s’associent à Marion Maisonobe et Niki Vermeulen, chercheuses, pour créer un spectacle hybride. Elle prend pour l’heure la forme d’une conférence dansée, où les corps en mouvement, les expérimentations sonores et visuelles ainsi que les résultats des recherches mettent en abîme les liens entre scientifiques et espaces à travers les liens entre arts et sciences.

Parallèlement à la création et la diffusion de spectacles écrits de bout en bout, Frichti Concept propose des créations plus mouvantes, plus éphémères, et invente des formes de spectacles s’appropriant pour un temps donné un espace public, un lieu défini devenant la matière principale d’une série de représentations inédites.

La compagnie propose aux différents opérateurs (villes, médiathèques, festivals, équipements culturels…) de créer in situ des spectacles pluridisciplinaires afin de valoriser le patrimoine et la rencontre avec les publics : inaugurations, cartes blanches, ouverture de saison ou événements particuliers sont autant d’occasions d’expérimenter ensemble.

Les Virgules Chorégraphiques puisent leurs matériaux artistiques à la fois dans le répertoire de la compagnie et dans la relation à l’espace et aux publics, initiée à chaque représentation. L’occasion pour la compagnie de proposer une surprise artistique aussi précise qu’inattendue, permettant de porter un nouveau regard sur le lieu investi.

Trois danseur·euses nous livrent deux interprétations différentes d’un même espace, où Broadway côtoie le métro parisien, où la sensualité d’un duo devient une matière animale brute sur le bitume. Le public, lui, est au centre, traversé, il se déplace, se retourne, change de point de vue.

Cheminant d’un univers à l’autre, d’une texture corporelle à une matière plus incarnée, Les Impromptus Chorégraphiques mêlent une écriture ciselée et des improvisations dirigées afin de rester au plus près de l’espace investi et du public. Entre immersion et représentation plus classique, ils nous permettent de (re)voir notre patrimoine commun et de le réinterpréter de manière poétique et décalée.

Jouant sur l’irrationnel et l’absurde, ce ménage dans l’espace public est l’occasion de tourner en dérision notre rapport à l’ordre matériel et social. Brisant les frontières entre sphère privée et publique, le couple va se disputer pour une action dont l’objectif n’a aucun sens, comme pour donner corps à un bouc émissaire imaginaire…

En production

Anciens spectacles

IC#6 est un déferlement chorégraphique pour six danseurs plongés dans l’espace public et confrontés à leur rapport au groupe, au collectif et à leur environnement.

Le spectacle se construit en différents modules qui s’imbriquent les uns aux autres pour chaque représentation, et différemment selon l’espace rencontré. Il mêle une écriture ciselée et des improvisations dirigées, afin de rester au plus près du lieu investi et du public.

L’esthétique est construite autour des idées de rupture et de détournement, partant du concret pour cheminer vers l’abstraction.

Un surgissement dans l’espace public bouleversant et engagé, porté par des univers très différents, où Broadway côtoie le métro parisien, où des jeux d’enfants deviennent une matière brute sur le bitume.

Q.U.I. prend la forme de trois duos indépendants, qui abordent la signalétique urbaine selon divers points de vue, avec pour chaque duo une esthétique plastique singulière, un langage corporel propre et une forme différente de métissage entre la danse et l’art plastique.

Comment bouge-t-on dans l’espace public ?
De quelle manière la signalétique résonne-t-elle dans notre comportement quotidien ?
Comment notre attitude corporelle fait-elle écho aux normes sociales ?
Jusqu’à quel point les codes de la mobilité urbaine nous contraignent-ils ?
Dans quelle mesure ces règles de vie en société nous permettent-elles d’être libres ?
Dans une atmosphère tantôt oppressante, tantôt humoristique, tantôt poétique, l’ordre et le désordre des hommes dans la ville sont décortiqués et tournés en dérision pour pousser chacun à prendre du recul face à nos attitudes dans l’espace public.

C’est l’observation des jeux sociaux qui alimente le second menu de Frichti Concept servi en mai 2007.

Autour d’une « table préparée », objet complice de la danse et de la musique, cinq danseurs-musiciens parodient et écornent malgré eux les protocoles et traditions du repas. Apéritif dézingué, leitmotiv musical et corporel, séductions, amitiés, déjeuner d’affaires ou réunion de famille, déchirements, combats et peines de coeur seront les ingrédients à la carte de ce nouveau Frichti.

La recette ?

Mélanger dans l’espace urbain dérision dansée, voix de casseroles, contrastes en inox, accords perdus, chorégraphie indisciplinée, cuisine musicale, métallophones et contrepoids. Assaisonner d’une pincée de nouvelles sonorités, de création d’ustensiles mélomanes, d’une poignée de duo, trio ou quintet et son mesclun de danses énergiques contrastées, faites de lignes et de courbes. Ne pas oublier de faire mijoter la sauce Frichti sur son lit d’espace public, sonore et physique. Vous assisterez alors à un repas de tous les possibles.

Quatre individus débarquent de nulle part sur le lieu d’un hypothétique rendezvous afin de partager ce qui les anime : la danse et la musique. A mesure que l’échange se crée, les vocabulaires se mêlent et amènent acteurs et spectateurs vers un univers atemporel où se côtoient légèreté et sérieux, humour et intensité dramatique, vitalité et densité gestuelle. Un spectacle tout public où les frontières entre la danse et la musique s’estompent pour modifier l’identité de chacun. Histoire sans paroles où se rencontrent de drôles d’instruments de musique, des gamelles et autres tubes en acier et plastique.